La Confrérie des bâtisseurs a été fondée dans un but d’entraide, de protection, d’éducation et de transmission des connaissances entre ses membres. Fortement hiérarchisée et fonctionnant par grade, elle regroupe des apprentis, compagnons ou maîtres, chacun dans leur domaine d’étude.
Toutes les professions du bâtiment sont ainsi représentées. Pour le travail de la pierre, on y trouve l’appareilleur, le tailleur de pierre, le poseur, le scieur de pierre et le bardeur. Côté mortier, le limousin, le garçon maçon et, enfin, le goujat. Les métiers de charpentier, forgeron, verrier, plombier, ferronnier sont également présents.
Des chartes exemptent les bâtisseurs de toutes les lois et édits royaux concernant soit les corvées soit toute autre imposition obligatoire pour les habitants de la cité. Le Roi et la Professe leur accordent le monopole de la construction des édifices à Cæris.
L’Architecte Aymon occupe, à ce titre, à leur côté, le troisième siège du Haut conseil.
La vénérable et austère Confrérie a néanmoins une face sombre. La nuit venue, les maîtres les plus influents se regroupent en une société secrète “la Loge des bâtisseurs” dans un lieu à l’abri des regards indiscrets. Ils poursuivent un but ultime : vaincre la mort et façonner le monde à leur image. Les maîtres de la loge repèrent au sein de la confrérie les compagnons les plus prometteurs, possédant des facultés uniques. Ils les conditionnent peu à peu avant de leur demander la réalisation d’un chef-d’œuvre qui déterminera leur place au sein de la loge en tant que maître.
Peu de temps après la découverte de l’Ambre par l’Ordre des médecins, de brillants maîtres bâtisseurs ont étudié ses propriétés magiques de manière approfondie. Ils sont ainsi parvenus à concevoir et fabriquer des créatures artificielles animées par la magie. Ces Golems, comme on les appelle, ont considérablement modernisé les techniques de construction depuis quelques années et ont contribué au prestige de la Confrérie. Ces colosses déambulent désormais quotidiennement dans les rues des grandes cités des Cinq territoires, portant de lourdes charges et effectuant des tâches exténuantes, parfois dans des conditions extrêmes.
Depuis lors, la plupart des chefs- d’œuvre présentés sont des Golems. Des pièces uniques et audacieuses, symboles de puissance et de perfection, à même d’atteindre les objectifs des bâtisseurs.